Rudic quitte Pro Recco, l’OSC vers de nouveaux horizons

(Une – Crédits Photo : Pro Recco)

La saison poloistique semble prendre fin dans tout le continent. Cette semaine, c’est la LEN elle-même qui a communiqué sur l’arrêt définitif des coupes d’Europe (Voir l’article « La LEN met un terme aux Coupes d’Europe« ) et les derniers pays résistants, qui espèrent encore arriver au terme de leur championnat, vont probablement suivre cette voie très prochainement.

Quoiqu’il en soit, les clubs n’ont autre solution que de se mettre dès à présent à penser au futur. Si le CN Marseille a déjà frappé fort sur le marché des transferts en faisant signer, pour trois saisons, l’international Serbe Andrija Prlainovic (Voir l’article « Une première recrue à Marseille qui affiche ses ambitions !« ), d’autres grosses écuries européennes ont elles aussi pris des options pour la saison à venir.

Ratko Rudic quitte Recco

Après deux saisons passées sur le banc du club italien, l’entraineur croate va quitter Gênes cet été. L’ambition de Pro Recco est de glaner un neuvième sacre européen et la déroute de la saison dernière, en demi-finale, face à l’Olympiacos, avait déjà entaché les relations entre le club et Rudic.

Son successeur devrait être Carlo Sillipo, joueur de l’équipe italienne qui a remporté la médaille d’or aux Jeux Olympiques de Barcelone en 1992. Ironie du sort, Ratko Rudic était l’entraineur du Settebello lors de cette Olympiade et avait donc Carlo Sillipo sous sa gouverne. Depuis, le tacticien italien a entrainé le Posillipo de 2007 à 2012 et était devenu l’entraineur des équipes nationales italiennes U17 et U19 depuis 2017.

D’autres noms semblent également se détacher pour la succession du croate comme Elvis Fatovic, son assistant en 2012, ou l’espagnol Gabriel Hernandez Paz.

Voici le but de Konstantinos Genidounias qui avait qualifié l’Olympiacos pour sa seconde finale consécutive :

Ratko Rudic est l’entraineur le plus titré au monde. Il a remporté quatre olympiades, deux avec la Yougoslavie (1984 et 1988), une avec l’Italie (1992) et une dernière avec la Croatie (2012). Au début des années 2000, il fut à la tête de l’équipe nationale des États-Unis et a de nouveau eu ce rôle, de 2013 à 2016, avec le Brésil. Alors qu’il avait pris sa retraite, il avait été relancé par le plus grand club du monde, Pro Recco, à l’été 2018. Un dernier défi qui s’arrêtera donc à la fin de son contrat.

L’OSC ne jouera qu’avec des joueurs hongrois

Il y a une semaine, nous communiquions sur les difficultés économiques du club hongrois de l’OSC Budapest, après que son sponsor principal n’ait été contraint à l’abandonné (Voir l’article « L’OSC Budapest lâché par ses financeurs« ). Alors que l’on imaginait un futur difficile pour le club de la capitale magyare, voilà qu’un nouveau sponsor, MOL (Société pétrolière et de gaz) a décidé de relevé le défi promettant même une équipe plus que compétitive pour la saison prochaine. La seule exigence de ce financeur est d’avoir une équipe entièrement composée de joueurs hongrois.

Il y a quelques jours, Daniel Varga est devenu le nouvel entraîneur de l’OSC (il a remplacé Lajos Vad). Par ailleurs, Sandor Cseh, entraineur de Szolnok lors du titre en Ligue des champions en 2017, rejoindra le personnel d’entraîneurs de l’OSC, en tant que consultant. Krisztian Manhercz, qui était censé signer à Szolnok, devrait finalement rester au club. Un futur pas si mauvais pour l’OSC.

Krisztian Manhercz (Crédits Photo : Dávid Madar)

Actualités 6 mai 2020