Confinement : Douai et Sète attendent la décision fédérale

(Une – Crédits Photo : Ville de Sète)

Douai et Sète s’étaient tous les deux remis sur le chemin de leur objectif du début de saison mais malheureusement, l’arrivée du virus Covid-19 en France les a stoppé dans leur élan. La première pensée des deux coachs, quand on les a questionné sur cet arrêt brutal du championnat, était de se dire que tout cela n’était que secondaire et que le plus important restait bien évidemment de lutter face à ce virus.

« L’adaptation c’est mon quotidien » du côté de Douai

Après avoir rappelé que la santé était la grande priorité, Yann Clay, le coach douaisien, nous disait que son « boulot c’est entraîneur de Water-Polo, il faut un plan d’eau et des joueurs, a minima, et aujourd’hui je n’ai ni l’un ni l’autre« . Malgré tout, il tente de positiver et de garder son équipe dans la meilleure forme possible. « Je vois la situation comme un long repos, je continue de faire confiance à la détermination et à la capacité de mes joueurs à s’investir pour maintenir une forme acceptable. Ils ont un programme quotidien et hebdomadaire« .

Cédric Rocchietta, en confinement à Marseille, nous confiait qu’il avait « mis en place une routine comme pendant les entrainements en clubs. Je me lève à la même heure le matin, je fais mon sport ensuite et je passe du temps à m’occuper de mon chien l’après-midi. Je me repose et le soir je fais des étirements mobilité et je me couche assez tôt« . Les consignes du coach semblent donc bien respectées et la hâte de retrouver la compétition partagée. « Vivement que l’on puisse reprendre notre activité à plein temps, même si en ce moment le plus important est de stopper ce fameux virus et aider comme on peut les gens qui travaillent au quotidien pour y faire face« .

Pour rappel, Douai restait sur deux victoires consécutives face à Nice et Reims et ne pointait plus qu’à quatre points de Montpellier, 6ème et donc dernier qualifié pour les play-offs (notons tout de même que le MWP compte trois matchs de moins que Douai).

Cédric Rocchietta, « Vivement que l’on puisse reprendre notre activité à plein temps » (Crédits Photo : Nice Water-Polo)

« On reste chez nous et on attend les directives » à Sète

Côté sétois, on ne se plaint pas non plus et on positive en se disant qu’on a de la chance de ne pas être touché. « C’est sûr, c’est dommage car on était sur une bonne dynamique (notamment lors de la première victoire de la saison face à Tourcoing en vidéo ici). On a un calendrier qui nous laisse des espoirs de maintien. Maintenant, tout celà reste secondaire. Lutter contre ce virus est la priorité« . Rester chez soi est donc aussi le maitre mot du côté de l’Hérault. Malgré tout, les joueurs n’ont pas été lâchés dans la nature et tentent de se maintenir en forme chez eux. Preuve en est avec Denis Do Carmo qui fait « le matin, du vélo d’appartement, des abdos, du gainage et des lombaires, et l’après-midi j’en profite pour bricoler et faire quelques travaux à la maison. Pour finir, le soir c’est circuit training. Le week-end j’essaye de m’occuper comme je peux tout en restant confiné en attendant d’en savoir plus sur la suite ou non de la saison« .

Olivier Chandieu nous disait qu’il ne pouvait qu’attendre les directives gouvernementales et fédérales. Certains joueurs sont sous contrat jusqu’à la fin juin, notamment les joueurs étrangers. En cas de reprise trop tardive, ils ne seraient donc probablement plus là. « Si nous ne les avons pas, nous alignerons une équipe exclusivement constituée de joueurs français et nous jouerons« .

Crédits Photo : Facebook Sète Natation Water-Polo

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Actualités 4 avril 2020