Noisy-le-Sec : Faire au moins aussi bien que la saison dernière

Comme plusieurs équipes, l’effectif de Noisy-le-Sec a beaucoup bougé lors de l’intersaison : 7 arrivées pour autant de départs. Sur le banc, Jonathan Moriame a également pris la place de Milo Zmukic à la tête de l’équipe.

Le CNN continue d’évoluer de saison en saison et espère toujours devenir une des plus grandes écuries du championnat. 5èmes du dernier exercice, les parisiens ont bénéficié de la Wild Card acquise par Marseille pour la Ligue des Champions pour décrocher une place en Coupe d’Europe, la seconde de leur histoire.

En dessous de la 5ème place, ce serait une déception

Après la 5ème place obtenue la saison dernière, l’objectif du club est de faire au moins aussi bien, nous confiait Jonathan Moriame. « Nous avons cette volonté de toujours progresser et pour cela il faut jouer la coupe d’Europe. Je pense qu’avec le recrutement qu’on a fait nous sommes meilleurs que l’année dernière sans compter que Mehdi revenait de blessure alors que là, physiquement, il tient une très grande forme. Il est donc évident que finir en dessous de la 5ème place serait une déception. Mais ne pas réduire l’écart avec les équipes du podium en serait une plus grande ».

L’objectif du coach est donc clair : faire au moins le même classement que la saison dernière et venir titiller les équipes du podium.

La Coupe d’Europe pour grandir

Bien évidemment, dire que les noiséens manquent d’expérience au niveau international serait aberrant quand on sait que l’effectif est composé de joueurs comme Mehdi Marzouki, Mathieu Peisson, Emil Hansen, Dusan Aleksic ou Antonio Petkovic. Mais c’est le club lui même qui est jeune et qui a beaucoup à apprendre comme nous le disait le coach : « Bien évidement nous allons là-bas pour gagner les matchs et nous qualifier. Nous sommes un club français et c’est un club français qui est tenant du titre… maintenant il faut être réaliste au vue du turnover et des arrivées trop tardives d’éléments importants. Ça va être compliqué. Nous y allons avec beaucoup d’humilité et d’envie, surtout une envie d’apprendre. Pas forcément sur le plan poloistique, car nous avons une équipe très expérimentée, mais plus sur l’apprentissage pour le club en général, notamment sur la gestion de ces événements et également sur le plan organisationnel, car étant sur la région parisienne à l’Aube de 2024, on se doit d’organiser un jour un tel événement, si bien évidemment nous continuons à y participer ». Pour l’anecdote, Jonathan Moriame ajoutait que « lorsque j’ai commencé à m’intéresser au Water-polo international, au milieu des années 90, Posillipo était un club majeur qui trustait de nombreux titres. C’était un rêve de jouer ce genre de club ». Un rêve qui deviendra donc réalité lors de ce premier tour d’Eurocup (Voir l’article « Eurocup : Tirages difficiles pour les clubs français« ).

Mehdi Marzouki et ses coéquipiers visent le Top 5 (Crédits photo : Facebook Seine-Saint-Denis Sports)

Le mot du coach

« Le fait de revenir à Montreuil sera une étape pour le club. Il faudra essayer de conserver l’ambiance de Bobigny…

Sur la formation il va être difficile de réitérer l’année exceptionnelle que l’on vient de vivre, mais avoir une médaille sur l’un des 3 championnats jeunes sera l’objectif légitime.

Pour le cercle 93, ce sera une année charnière. Il faudra continuer le développement sur les jeunes avec peut être des équipes Cercle 93 engagées en championnats de France 15 ans et 17 ans. Mais il faudra surtout préparer la rentrée prochaine pour inscrire une équipe féminine en nationale, ce qui nous laissera quatre ans pour jouer un rôle important dans le Water-polo français féminin avant les JO 2024.

Comme chaque année beaucoup de combats à mener, mais pour être crédible avant tout, il va falloir gagner les matchs ».

Actualités 11 septembre 2019