Nationale 1 féminine, bilan de la saison

Nancy fait une saison pleine.

C’est un sans-faute pour l’équipe nancéenne qui n’a pas perdu un match depuis le début de la saison. Après avoir fini sur la première place de leur premier tournoi, face à Échirolles, Paris Aquatique et Mulhouse, l’équipe menée par Laure Gauthreau a gardé la tête du classement lors du deuxième tournoi contre Bordeaux et Limoges. Après cette saison parfaite en termes de résultat, l’équipe de Nancy était largement favorite pour être championne de Nationale 1 Féminine.

Laure Gauthreau nous livre ses impressions sur la saison 2019-2020 : « Il ne manquait que la finale à jouer pour finir ce championnat. Malheureusement avec le Covid 19, tout a été stoppé. Nous sommes invaincues et nous visions le titre. Notre équipe en N1F est notre équipe 2.  Ce sont pour la majorité de jeunes joueuses en formation. Je suis satisfaite de ce groupe qui est très soudé avec du potentiel et qui est en pleine évolution. »

 

Crédit photo – Page Facebook du Grand Nancy Aquatique Club

Pour la saison prochaine, elle donne quelques pistes : « L’objectif pour la saison prochaine est de continuer le développement de notre formation, d’obtenir le titre et de garder ce groupe en y intégrant de nouvelles jeunes. »

Enfin, elle donne ses impressions sur le championnat de France de la Nationale 1 féminine : « Cette formule de championnat sous forme de tournois semble adaptée aux clubs. Elle permet de se lancer dans l’aventure du water-polo féminin cependant les équipes sont très hétérogènes. J’attends avec impatience la réouverture des piscines pour reprendre les entraînements. »

Limoges ne lâche rien.

Lors des premières phases de poule, Limoges a fait un sans-faute. Intégrant quelques jeunes dans une équipe assez expérimentée, l’équipe de Limoges a réussi la bonne émulsion. Gagnant d’abord 18 à 5 contre Arras puis 17 à 7 contre le Libellule Paris lors du premier tournoi, ce fut presque la même équipe présentée sur le second tournoi pour de nouveau gagner contre Arras (21 – 8) et Paris (18 – 6). Enfin, le dernier tournoi de la première poule s’est passé de la même façon, deux victoires contre les équipes de Paris (17 -7) et Arras (18-5).

Pour continuer sur la même lancée, les filles de Guillaume Rozier ont continué leur chemin en gagnant contre Bordeaux (6-4) mais en s’inclinant contre Nancy (18 – 11). Par la suite, elles ont également fait match nul contre Bordeaux à deux reprises (11 – 11 ; 9 – 9) et se sont inclinés deux nouvelles fois face à Nancy (19 – 9 ; 18 – 8) pour finalement terminer à la seconde place de la Poule D.

Crédit photo – Page Facebook de l’ASPTT Limoges – Water-Polo

Bordeaux s’accroche.

Possédant également une équipe féminine en Élite, l’équipe bordelaise en N1 est une des plus jeunes du tournoi. Lors de la première phase de poule, Bordeaux a donc joué contre les équipes de Saint-Jean d’Angély et d’Hérouville. Réussissant un carton plein, l’équipe a donc terminé première de la poule, en n’enchaînant que des victoires. Par la suite, l’équipe de Charlotte Ducousso-Lacaze a joué contre les équipes de Limoges et Nancy. Fermant la marche du second tournoi, elles ont tout de même réussi à accrocher l’équipe de Limoges, en réalisant deux matchs nuls.

Charlotte Ducousso-Lacaze : « J’ai récupéré des jeunes joueuses exemplaires sur le plan du comportement dans l’eau et hors de l’eau, je suis très fière du travail accompli par les éducateurs qui transmettent les valeurs de l’union Saint Bruno. Au fur et à mesure des tournois, des progrès collectifs et individuels étaient très notables. Je suis très déçue que le nombre de matchs joués soit bien trop insuffisant par rapport au besoin des jeunes joueuses de cet âge. Je suis certaine qu’avec un nombre conséquent de match (un match par semaine), les filles auraient pu avoir un niveau très intéressant. Il en est des joueuses de Saint Bruno mais je suis persuadée que l’augmentation du temps de jeu des jeunes des autres clubs bénéficierait au développement du water-polo français : via le championnat U17 ? La N1 ? Une réserve en élite ? À l’aube des JO de 2024 à Paris, il est encore temps de faire progresser nos jeunes pour embellir les rangs de l’équipe de France. »

Pour la saison prochaine, l’objectif reste le même : « Nous engagerons de nouveau une équipe en nationale 1 sur le même schéma. L’objectif étant d’offrir du temps de jeu à nos jeunes joueuses. Concernant ma reprise en tant que coach, rien n’est fixé. Je suis bénévole donc plusieurs paramètres entrent en jeu. D’une part ma vie professionnelle et personnelle. D’autre part, pour le développement de notre formation et pour atteindre les objectifs de champion de France autant en N1 qu’en élite, on ne peut qu’espérer des entraîneurs et coachs attitrés et professionnels pour la nationale 1 et l’élite. Donc tout dépendra des décisions prises par le club. »

Au niveau du championnat féminin de N1 : « Comme dit auparavant, je déplore le peu de matchs que peuvent jouer nos jeunes dans les championnats (U17, N1, absence de réserve en élite). Au-delà de ça, le principe des poules et des tournois dans un premier temps « régionaux » puis dans un deuxième temps qui nous amènent à affronter des équipes d’un niveau proche est intéressant. Le seul petit bémol est le peu d’équipe que l’on rencontre. Nous avons à peine joué contre 4 équipes différentes. Le soutien des clubs dans le développement de la formation me semble la clé de voûte du développement du water-polo français. »

Crédit photo – Page Facebook de l’USB Bordeaux Waterpolo

Article rédigé par Chloé Collin.

Crédit photo en tête d’article – FINA

Actualités 25 mai 2020