Nicolas Constantin Bicari : « C’est du 50-50 »

Vous allez jouer un match très important ce soir. À quelques heures du début du match, comment se sent l’équipe ?

On se sent super bien. On a bien bossé la semaine dernière à Brescia. On a également fait un bon match samedi dernier en Pro A. On est prêt, on va jouer sans pression. On ne veut pas avoir de regrets. On va tout donner, et ce dès ce soir devant notre public. J’ai confiance en nos capacités

Quelles sont, selon toi, vos chances de vous qualifier ?

C’est du 50-50. Nous sommes deux grosses équipes. D’ailleurs, les quatre aux équipes encore qualifié pour toutes leur chance de gagner la compétition. Celles qui s’imposeront seront celles qui seront sous leur meilleur jour au moment du match.

Quelles seront vos forces sur cette double confrontation ?

On a un grand esprit d’équipe. L’ambiance est super dans le collectif et la motivation au top. Nous sommes tous des joueurs qui nous complétons. Nous avons l’habitude d’être solidaire les uns avec les autres. On peut dire qu’on a un très gros collectif.

Et vos faiblesses ?

Physiquement, les joueurs de Sport Management sont très rapides. Ils sont très fort sur les transitions offensive et sur les contre-attaques. Il faudra donc faire très attention à leur vitesse.

Tu es un joueur clé de Marseille depuis plusieurs années. Ces dernières saisons, on te voit peu au début, et tu reviens sur la deuxième partie de l’année. Comment ça se fait ?

Je fais les aller-retour entre Marseille et Montréal de septembre à décembre. Je reviens essentiellement pour les matchs importants avec Marseille sur cette période. À partir de janvier, je suis à 100 % ici jusqu’à la fin de la saison. C’est très important pour moi d’être chez moi avec ma famille et ma copine. L’autre raison est que je suis des études universitaires au Canada et je dois donc être sur place.

Vous allez finir Champions de France cette saison ?

Oui, c’est sûr. C’est l’objectif premier. On veut également gagner la coupe de la ligue qui se jouera ce week-end. C’est ma cinquième saison avec Marseille. On a gagné trois titres, et on n’en a perdu. Je ne veux pas que cela se reproduise.

On a coutume de terminer nos interviews par la question « vachement con » : quand tu t’énerves dans l’eau, tu sors des jurons québecois que personne ne comprend, comme « Tabernacle », ou au contraire tu le fais en français ?

C’est le Québécois qui ressort… Mais quand je suis énervé, j’essaie de me contenir et de garder ça en moi.

 

Actualités 24 janvier 2018