Entretien avec Quentin Vander Meulen : « Nous sommes challengers »

Après avoir passé trois ans à Marseille, Quentin Vander Meulen, VDM pour les intimes, effectue cette année sa troisième année dans les rangs aixois (*). C’est à croire que l’international français se plait dans le sud de la France et que le soleil lui réussit. Le capitaine et ses coéquipiers ont déjà rajouté une belle page dans l’histoire du club en se qualifiant pour une demi-finale historique, mais jamais rassasiés, ils rêvent maintenant de beaucoup plus. A quelques jours d’un match aller déjà crucial, Quentin Vander Meulen nous fait le plaisir de répondre aux questions de France Waterpolo.

 

Cette demi-finale est une grande première dans l’histoire du club, y a-t-il une pression particulière à quelques jours du match ?
C’est une grande première pour le club, c’est historique même. Nous n’avons pas de pression à avoir, nous sommes challengers, nous n’avons rien à perdre et tout à gagner.

 

Est ce qu’on peut se permettre de rêver du titre ?
C’est une drôle de question, demandez à n’importe quel joueur de ce championnat s’il veut être champion de France… J’ai une petite idée de la réponse 😉

 

En tant que capitaine et ayant déjà vécu ce genre de match avec le CNM (Marseille), quels sont les mots que peut tenir le capitaine que tu es à son équipe ?
Ce n’est pas les mots du capitaine avant le match qui te font gagner, une équipe se construit toute l’année chaque jour ou le groupe vit ensemble.
Nous avons plusieurs leaders et chaque joueur de cette belle équipe sait ce qu’il a à faire pour rendre l’équipe meilleure.

 

Justement en face tu retrouves Marseille, un club que tu connais très bien, tu t’y es affirmé en tant que poloïste. Quel regard portes tu sur l’adversaire ?
J’ai eu la chance de jouer à Marseille avec de très grands joueurs et un très bon coach qui m’ont tous beaucoup appris et je leurs en suis tous très reconnaissant. Il y a déjà des années de tout ça et aujourd’hui ce n’est plus le même Marseille que j’ai connu. C’est un adversaire solide et très bien organisé mais ça reste un adversaire que l’on doit battre pour aller plus loin.

 

Dans quel domaine selon toi se jouera le match ?
La Défense comme toujours.

 

Crédit photo – Sylvain Sauvage

 

Vous possédez également des joueurs d’expérience habitués à ce genre de rencontre mais aussi des joueurs pour qui cela sera tout nouveau. Est-ce que cela peut représenter une faiblesse pour Aix en Provence ?
Ce n’est pas une faiblesse, c’est ce qui fait la force de notre équilibre. C’est pour cela que le club grandit et évolue d’année en année.

 

Quel joueur en particulier t’impressionne le plus dans les rangs marseillais ?
Romain Burle, pectorus pour les intimes 😉

 

Vous finissez 3ème de la saison régulière, Aix s’affirme plus que tout sur la scène nationale et beaucoup de joueurs français y évoluent. Comment expliquer le peu de joueurs aixois en équipe de France ?
Je ne suis pas sélectionneur national, Nenad Vukanic fait très bien son travail, c’est une chance de l’avoir à la tête de notre équipe nationale.

 

On a l’habitude de terminer avec la fameuse « question vachement con ».
L’équipe nationale de Belgique aime beaucoup ton nom de famille, le sélectionneur t’appelle, tu y vas ?
Bedankt voor je interesse in mijn achternaam, ik hou echt van friet en bier, maar ik blijf in de zon als je het niet erg vindt … (Merci de l’intérêt que vous portez à mon nom de famille, j’aime beaucoup les frites et la bière mais je vais rester au soleil si cela ne vous dérange pas…)

 

(*) Entre ses années passées au CNM et au Aix Natation, il a effectué un passage en région parisienne au CN Charenton.

 

Actualités 25 avril 2018